Dans les suites de notre article sur l’utilisation des méthodes de négociation éthiques et raisonnées intéressons-nous cette semaine à la dimension humaine du projet de reprise d’entreprise.
Reprendre une entreprise implique nécessairement des changements importants, c’est souvent un vrai bouleversement personnel et familial. C’est un nouveau projet de vie et un challenge dans lequel le repreneur met beaucoup de sa personne et de son patrimoine.
Il faut y être bien préparé !
Accompagner un repreneur c’est d’abord s’assurer que son profil est adapté à son projet.
Au-delà de ses moyens financiers ou de ses diplômes, est-il fait pour être chef d’entreprise ?
Saura-t-il diriger une PME ? Être partout à la fois et souvent se sentir seul à devoir prendre des décisions stratégiques dans un contexte difficile ?
On peut avoir occupé un poste important à responsabilité au sein d’un grand groupe et être totalement inapte à reprendre une entreprise. Ce sont des mondes tellement différents !
Accompagner un repreneur c’est ensuite tenir compte de son profil dans la recherche de la cible. Est-il plutôt commercial, financier ou est-il un homme de métier ? À chaque profil son entreprise.
Reprendre une entreprise c’est également faire face durant le processus à des situations émotionnellement compliquées.
Au début des discussions il y a souvent une grande méfiance du cédant envers le candidat à l’achat. On n’insistera jamais assez sur l’importance d’adopter à ce stade une posture humble, respectueuse et empathique vis-à-vis du cédant. On est dans la séduction, pas encore dans la négociation.
Cela permet d’instaurer un climat de confiance entre les parties et de mieux surmonter ensuite les obstacles d’un parcours long et semé d’imprévus.
Tout au long de la transmission le repreneur va devoir gérer des tensions émotionnelles. Les siennes et celles des différents intervenants.
Pour toutes ces raisons chez 123 CESSION, expert en transmission d'entreprise à Angers, nous intégrons à notre méthodologie d’accompagnement la dimension psychologique et le facteur humain.
Commentaires